O.M. Aivanhov - article 3
Note préalable : cet article est le troisième d'une série de cinq articles consacrés au Maître Aïvanhov. Je vous invite donc, si ce n'est déjà fait, à lire d'abord le premier et le deuxième.
Aujourd'hui, je vais parler des différentes sources de M. Aïvanhov.
La Science initiatique
En réalité, des sources, il n'y en a qu'une : la Science initiatique. Que M. Aïvanhov appelle encore "Science ésotérique" ou "Science de la vie". C'est la science de l'univers, la science de l'homme, un savoir qui remonte à la nuit des temps, et qui nous a été transmis par de longues chaînes d'Initiés. Le fond a toujours été le même, seule la forme a changé en fonction des cadres saptio-temporels. Moïse, le Bouddha, Zoroastre, Jésus, tous ces hommes ont dit la même chose, mais d'une manière différente. L'humanité évolue. Les gens ne perçoivent plus les choses de la même façon, il faut donc leur expliquer différemment.
M. Aïvanhov dit clairement que la seule chose qui l'intéresse, c'est la Science de la Vie. Parce qu'elle englobe toutes les autres.
Maintenant, on peut se demander quels sont ces grands Initiés dont parle M. Aïvanhov. Et ça c'est un peu difficile, car il ne cite jamais ses sources. Il parle des "grands Initiés", sans préciser lesquels, il parle des "Kabbalistes" sans préciser s'il s'agit de kabbale chrétienne ou juive, il parle d'alchimie, de magie, sans jamais citer de nom propre. Il faut dire que c'est une caractéristique de l'ésotérisme : l'impersonnalité de l'auteur. Ce qui compte c'est ce qui est dit, pas celui qui le dit. Et on rencontre le même phénomène chez la plupart des ésotéristes.
En tout et pour tout, trois noms apparaissent toutefois régulièrement : Jésus, Hermès Trismégiste, et Peter Deunov. Le premier parce que M. Aïvanhov est chrétien, le deuxième parce qu'il est l'une des plus grandes figures de l'ésotérisme occidental, et le troisième, tout simplement parce qu'il fut son maître.
Cependant, on peut dégager cinq grandes sources :
1/ L'enseignement de Jésus
2/ La Kabbale
3/ Le Tantrisme hindou
4/ L'Alchimie
5/ L'Astrologie
Ca ressemble un peu à un syncrétisme. Mais ce n'est pas un bric à brac. Prenons ces points un par un, et voyons comment ils sont liés.
L'Enseignement de Jésus
J'emploie cette expression, "enseignement de Jésus", et non "christianisme". Car le Christianisme est un ensemble beaucoup trop vaste, dans lequel on classe à la fois les différentes confessions et les différents courants spirituels. M. Aïvanhov se base directement sur les Evangiles, sans se servir des interprétations de l'Eglise. Il a une vision assez classique de Jésus, je veux dire classique d'un point de vue ésotériste. Comme la plupart, et contrairement à l'Eglise, il voit en Jésus un homme, et non l'incarnation de Dieu lui-même. Jésus était un homme parvenu à un très haut point de son évolution personnelle, au plus haut point qu'il soit possible d'atteindre. Le Christ quant à Lui est un principe cosmique. C'est le Christ qui est l'instructeur universel, le seul instructeur qui soit. Tous les grands Initiés étaient des manifestations du Christ, même s'ils n'employaient pas ce mot bien sûr (le mot "Christ" a des dizaines de traductions possibles). Un homme parvenu au sommet de son évolution peut vraiment s'identifier au Christ et dire "Je suis le Christ". Ce qui ne signifie pas que le Christ est un être humain. Et Dieu encore moins.
M. Aïvanhov rappelle toujours que Jésus a dit (en citant l'Ancien Testament) : "Vous êtes des dieux". Et que tout homme qui le suivait pourrait réaliser les même choses que lui, et des choses encore plus grandes. Jésus a dit "Soyez parfaits comme votre père céleste est parfait". D'une part nous sommes tous fils et filles de Dieu, d'autre part nous sommes tous appelés (et pas seulement Jésus) à réaliser cette perfection.
M. Aïvanhov a commenté un nombre incalculable de passages des Evangiles.
Deux textes reviennent très souvent également dans ses commentaires : La Genèse (les premiers chapitres), et l'Apocalypse. Et comme tout bon ésotériste, M. Aïvanhov se réclame de l'Eglise de Jean (ésotérique) et non de l'Eglise de Pierre (catholique, exotériste).
La Kabbale
Très tôt, M. Aïvanhov a recherché une figure lui permettant d'embrasser d'un seul coup d'oeil toute la Science de la Vie. Et il l'a trouvée dans l'Arbre séphirotique de la Kabbale. C'est la clé n°1 de son Enseignement. Il y fait constamment référence.
Je consacrerai un message entier sur ce point.
Le Tantrisme hindou
Je précise "hindou", car contrairement à une idée répandue, le tantrisme n'est pas le propre de l'Inde. C'est une méthode qui vise à transformer les forces, à les sublimer. En cela, l'alchimie elle-même est une forme de tantrisme. Bien sûr, on pense avant tout à l'Inde. Mais il ne faut pas le confondre non plus avec cette forme très particulière qu'est le "tantrisme de la main gauche", le plus célèbre, mais aussi le plus dangereux, qui est basé sur la sublimation de l'énergie sexuelle.
Le Tantrisme dont il est question ici est celui des chakras, du Kundalini Yoga, mais surtout du système des corps subtils. C'est la clé n°2 de son Enseignement, juste après l'Arbre séphirotique. Je lui consacrerai également un message entier.
L'Alchimie
L'alchimie est présente du début jusqu'à la fin de son Enseignement. Tout son Enseignement, d'ailleurs, est une alchimie. En effet, sa méthode consiste à purifier l'âme sous l'effet de la Lumière, exactement comme les alchimistes purifient les métaux sous l'action du Feu.
M. Aïvanhov cite de nombreux procédés alchimiques, et revient souvent sur des ouvrages ancestraux. En particulier la Table d'Emeraude d'Hermès Trismégiste.
L'Astrologie
M. Aïvanhov a longuement commenté les différents signes du Zodiaque et les différentes planètes. Il ne s'intéresse absolument pas aux thèmes astraux. En revanche, il a fait de passionnantes interprétations de passages bibliques basées sur le Zodiaque. Il ne parle de l'astrologie que sous le point de vue de la Science initiatique, avec toujours pour objectif le perfectionnement de l'homme.
Cette liste n'est pas exhaustive, loin de là. M. Aïvanhov utilise aussi la science des nombres, la science des figures géométriques, la science des analogies et des correspondances, etc... Il mentionne aussi quelques fois certaines cartes du tarot...
Pour M. Aïvanhov, tous les enseignements se recoupent, et tous sont bons à prendre, du moment qu'ils permettent d'accéder à la Science de la Vie. Cependant, il est impossible de se diriger seul dans ce labyrinthe d'écoles et de courants spirituels. Un guide est nécessaire pour relier ces connaissances, les organiser en un Tout cohérent.
La suite : article 4.
Aujourd'hui, je vais parler des différentes sources de M. Aïvanhov.
La Science initiatique
En réalité, des sources, il n'y en a qu'une : la Science initiatique. Que M. Aïvanhov appelle encore "Science ésotérique" ou "Science de la vie". C'est la science de l'univers, la science de l'homme, un savoir qui remonte à la nuit des temps, et qui nous a été transmis par de longues chaînes d'Initiés. Le fond a toujours été le même, seule la forme a changé en fonction des cadres saptio-temporels. Moïse, le Bouddha, Zoroastre, Jésus, tous ces hommes ont dit la même chose, mais d'une manière différente. L'humanité évolue. Les gens ne perçoivent plus les choses de la même façon, il faut donc leur expliquer différemment.
M. Aïvanhov dit clairement que la seule chose qui l'intéresse, c'est la Science de la Vie. Parce qu'elle englobe toutes les autres.
Maintenant, on peut se demander quels sont ces grands Initiés dont parle M. Aïvanhov. Et ça c'est un peu difficile, car il ne cite jamais ses sources. Il parle des "grands Initiés", sans préciser lesquels, il parle des "Kabbalistes" sans préciser s'il s'agit de kabbale chrétienne ou juive, il parle d'alchimie, de magie, sans jamais citer de nom propre. Il faut dire que c'est une caractéristique de l'ésotérisme : l'impersonnalité de l'auteur. Ce qui compte c'est ce qui est dit, pas celui qui le dit. Et on rencontre le même phénomène chez la plupart des ésotéristes.
En tout et pour tout, trois noms apparaissent toutefois régulièrement : Jésus, Hermès Trismégiste, et Peter Deunov. Le premier parce que M. Aïvanhov est chrétien, le deuxième parce qu'il est l'une des plus grandes figures de l'ésotérisme occidental, et le troisième, tout simplement parce qu'il fut son maître.
Cependant, on peut dégager cinq grandes sources :
1/ L'enseignement de Jésus
2/ La Kabbale
3/ Le Tantrisme hindou
4/ L'Alchimie
5/ L'Astrologie
Ca ressemble un peu à un syncrétisme. Mais ce n'est pas un bric à brac. Prenons ces points un par un, et voyons comment ils sont liés.
L'Enseignement de Jésus
J'emploie cette expression, "enseignement de Jésus", et non "christianisme". Car le Christianisme est un ensemble beaucoup trop vaste, dans lequel on classe à la fois les différentes confessions et les différents courants spirituels. M. Aïvanhov se base directement sur les Evangiles, sans se servir des interprétations de l'Eglise. Il a une vision assez classique de Jésus, je veux dire classique d'un point de vue ésotériste. Comme la plupart, et contrairement à l'Eglise, il voit en Jésus un homme, et non l'incarnation de Dieu lui-même. Jésus était un homme parvenu à un très haut point de son évolution personnelle, au plus haut point qu'il soit possible d'atteindre. Le Christ quant à Lui est un principe cosmique. C'est le Christ qui est l'instructeur universel, le seul instructeur qui soit. Tous les grands Initiés étaient des manifestations du Christ, même s'ils n'employaient pas ce mot bien sûr (le mot "Christ" a des dizaines de traductions possibles). Un homme parvenu au sommet de son évolution peut vraiment s'identifier au Christ et dire "Je suis le Christ". Ce qui ne signifie pas que le Christ est un être humain. Et Dieu encore moins.
M. Aïvanhov rappelle toujours que Jésus a dit (en citant l'Ancien Testament) : "Vous êtes des dieux". Et que tout homme qui le suivait pourrait réaliser les même choses que lui, et des choses encore plus grandes. Jésus a dit "Soyez parfaits comme votre père céleste est parfait". D'une part nous sommes tous fils et filles de Dieu, d'autre part nous sommes tous appelés (et pas seulement Jésus) à réaliser cette perfection.
M. Aïvanhov a commenté un nombre incalculable de passages des Evangiles.
Deux textes reviennent très souvent également dans ses commentaires : La Genèse (les premiers chapitres), et l'Apocalypse. Et comme tout bon ésotériste, M. Aïvanhov se réclame de l'Eglise de Jean (ésotérique) et non de l'Eglise de Pierre (catholique, exotériste).
La Kabbale
Très tôt, M. Aïvanhov a recherché une figure lui permettant d'embrasser d'un seul coup d'oeil toute la Science de la Vie. Et il l'a trouvée dans l'Arbre séphirotique de la Kabbale. C'est la clé n°1 de son Enseignement. Il y fait constamment référence.
Je consacrerai un message entier sur ce point.
Le Tantrisme hindou
Je précise "hindou", car contrairement à une idée répandue, le tantrisme n'est pas le propre de l'Inde. C'est une méthode qui vise à transformer les forces, à les sublimer. En cela, l'alchimie elle-même est une forme de tantrisme. Bien sûr, on pense avant tout à l'Inde. Mais il ne faut pas le confondre non plus avec cette forme très particulière qu'est le "tantrisme de la main gauche", le plus célèbre, mais aussi le plus dangereux, qui est basé sur la sublimation de l'énergie sexuelle.
Le Tantrisme dont il est question ici est celui des chakras, du Kundalini Yoga, mais surtout du système des corps subtils. C'est la clé n°2 de son Enseignement, juste après l'Arbre séphirotique. Je lui consacrerai également un message entier.
L'Alchimie
L'alchimie est présente du début jusqu'à la fin de son Enseignement. Tout son Enseignement, d'ailleurs, est une alchimie. En effet, sa méthode consiste à purifier l'âme sous l'effet de la Lumière, exactement comme les alchimistes purifient les métaux sous l'action du Feu.
M. Aïvanhov cite de nombreux procédés alchimiques, et revient souvent sur des ouvrages ancestraux. En particulier la Table d'Emeraude d'Hermès Trismégiste.
L'Astrologie
M. Aïvanhov a longuement commenté les différents signes du Zodiaque et les différentes planètes. Il ne s'intéresse absolument pas aux thèmes astraux. En revanche, il a fait de passionnantes interprétations de passages bibliques basées sur le Zodiaque. Il ne parle de l'astrologie que sous le point de vue de la Science initiatique, avec toujours pour objectif le perfectionnement de l'homme.
Cette liste n'est pas exhaustive, loin de là. M. Aïvanhov utilise aussi la science des nombres, la science des figures géométriques, la science des analogies et des correspondances, etc... Il mentionne aussi quelques fois certaines cartes du tarot...
Pour M. Aïvanhov, tous les enseignements se recoupent, et tous sont bons à prendre, du moment qu'ils permettent d'accéder à la Science de la Vie. Cependant, il est impossible de se diriger seul dans ce labyrinthe d'écoles et de courants spirituels. Un guide est nécessaire pour relier ces connaissances, les organiser en un Tout cohérent.
La suite : article 4.